Sortie à Aquatis,
épluchage de carottes, 
zoothérapie,
des activités variées
qui permettent de passer
de belles journées
au Home des Charmettes.



A propos de

Historique

Vers la fin du 19e siècle, grâce à leur sensibilité aux réalités sociales, quelques personnalités de notre canton ont fait preuve de générosité.

Elles ont offert leur fortune à l’Etat, dans l’optique de créer des asiles pour personnes âgées. Si leur choix reste actuel et pertinent, c’est parce qu’elles étaient de la trempe des pionniers, l’incarnation d’une vision éclairée privilégiant la solidarité et le respect de la personne.

En 1886, Edouard Dubois lègue par testament à l’Etat de Neuchâtel une fortune destinée à créer un asile de vieillards, tout en regrettant de ne pas posséder assez d’argent pour en faire de même à l’intention des dames. Ce legs est à l’origine de l’Asile de Beauregard. Situé dans le parc des Charmettes, à Neuchâtel, cet ensemble de bâtiments a été réalisé en plusieurs étapes. La villa Edouard Dubois abrite aujourd’hui l’administration de la FECPA et deux appartements. Le Foyer de jour Au 10B l’anempa, la crèche des Charmettes et les tables de midi Tipi 12 ouverts par la ville de Neuchâtel, une école privée J’aime pas la Chimie et l’Office social de l’asile occupent la rangée de constructions situées au nord de la parcelle.

En 1902, Fritz Girard lègue à l’Etat de Neuchâtel sa propriété de Saint-Martin pour la transformer en un asile des vieillards de sexe féminin (selon la terminologie de l’époque…), ce qui est accepté par le Grand Conseil en 1904. C’est ainsi qu’est créé ce qui prendra plus tard le nom de Pension Les Lilas.

Le besoin étant toujours présent, un fonds cantonal des vieillards du sexe féminin est constitué, alimenté par plusieurs donations, entre autres celle d’Erhard Borel, subordonnée à la condition qu’un asile pour femmes soit créé à Serrières. Le Grand Conseil décide cette création en 1908, et la maison Erhard Borel abritera le futur Home Le Clos.

Il n’y avait encore rien dans le Haut du canton. C’est alors qu’en 1911 la commune de La Chaux-de-Fonds cède à l’Etat un terrain pour y construire un asile grâce à l’aide du produit d’un legs Sandoz. De son côté, l’Etat s’engage à assurer ensuite l’exploitation de cet asile de La Sombaille.

En 1951, les différents biens, donations et institutions sont regroupés dans deux fondations de droit privé, la Fondation Edouard Dubois pour les hommes et la Fondation des asiles cantonaux pour femmes âgées, regroupant les trois asiles de La Sombaille à La Chaux-de-Fonds, des Lilas à Saint-Martin et du Clos à Serrières.

En 1973, soit un an après la création de la LESPA, le Conseil d’Etat dissout les deux fondations et regroupe tous leurs biens dans une nouvelle fondation de droit privé, la Fondation des établissements cantonaux pour personnes âgées, la FECPA! Dans la foulée, les homes, qui ne sont plus des asiles, deviennent mixtes.